En octobre 2012 est sorti un petit bijou, le coffret blu-ray Universal classic monters regroupant 8 films emblématiques du cinéma d'épouvante : Dracula (1931), Frankenstein (1931), The mummy (1932), The invisible man (1933), The bride of Frankenstein (1935), The wolf man (1941), The phantom of the Opera (1943) et The creature from the black lagoon (1954). Je ne pouvais pas passer à côté d'un tel coffret d'autant plus que les films ont été restaurés en haute définition, que l'ensemble contient quelques bonnes surprises telles que la version espagnole de Dracula tournée en même temps que la version américaine et que The creature of the black lagoon est proposé dans sa version 3D et que chaque blu-ray est rempli de bonus. De plus, l'objet en lui même est très beau, le coffret ayant la forme d'un cercueil et un intéressant livret consacré à ces personnages y est intégré.
Il s'agit ici de se concentrer sur le premier blu-ray : Dracula. La version de 1931 est celle de Tod Browning avec Béla Lugosi dans le rôle titre qui l'incarnait déjà au théâtre et qui sera imprégné du personnage jusqu'à sa mort au point tel de se faire enterrer avec la cape du célèbre vampire. Cependant, et le fait est moins connu, Universal a produit la même année deux Dracula, celle qui vient d'être évoquée ainsi qu'une version espagnole mise en scène par George Melford au sein des mêmes décors que la version américaine où Carlos Villarias joue Dracula. Ainsi, on nous explique dans les bonus que les responsables de la version espagnole tournait la nuit et s'inspiraient de ce qu'avaient fait ceux de la version américaine pour faire mieux.
Il est vrai que la version espagnole est meilleure. Plus longue de 30 minutes, elle prend plus de temps pour installer les ambiances et améliorer les effets mais il faut quand même admettre que Bela Lugosi a nettement plus de charisme que Carlos Villarias. En revanche, l'actrice principale de la version espagnole, Lupita Tovar, dégage plus de sensualité qu'Helen Chandler grâce à des tenues plus décolletées, celles d'Helen Chandler étant plus chastes afin de ne pas heurter le public américain plus prude.
Il faut aussi se rendre à l'évidence, si ces deux Dracula pouvaient effrayer les spectateurs des années 30, de nos jours seuls les âmes les plus sensibles craindront le vampire, et encore, j'en doute. Les effets spéciaux sont largement dépassés, à l'image de cette chauve-souris suspendu à un fil sensé surprendre sa victime dans son sommeil.
Reste aujourd'hui deux films dont le soin apporté à leur conception est indéniable. Des décors du château de Dracula aux jeux d'ombres et de lumières, l'ensemble crée une atmosphère mystérieuse et inquiétante renforcée par le jeu théâtral des acteurs. Dracula est le début de l'age d'or du cinéma d'épouvante chez Universal.
Il est vrai que la version espagnole est meilleure. Plus longue de 30 minutes, elle prend plus de temps pour installer les ambiances et améliorer les effets mais il faut quand même admettre que Bela Lugosi a nettement plus de charisme que Carlos Villarias. En revanche, l'actrice principale de la version espagnole, Lupita Tovar, dégage plus de sensualité qu'Helen Chandler grâce à des tenues plus décolletées, celles d'Helen Chandler étant plus chastes afin de ne pas heurter le public américain plus prude.
Il faut aussi se rendre à l'évidence, si ces deux Dracula pouvaient effrayer les spectateurs des années 30, de nos jours seuls les âmes les plus sensibles craindront le vampire, et encore, j'en doute. Les effets spéciaux sont largement dépassés, à l'image de cette chauve-souris suspendu à un fil sensé surprendre sa victime dans son sommeil.
Reste aujourd'hui deux films dont le soin apporté à leur conception est indéniable. Des décors du château de Dracula aux jeux d'ombres et de lumières, l'ensemble crée une atmosphère mystérieuse et inquiétante renforcée par le jeu théâtral des acteurs. Dracula est le début de l'age d'or du cinéma d'épouvante chez Universal.
Commentaires
Enregistrer un commentaire