Ne serait-ce que pour la scène de fuite de Sherlock Holmes (Robert Downey Jr), John Watson (Jude Law) et leurs amis gitans sous les bombes des canons de l'usine d'armements du professeur Moriarty, le film mérite d'être vu. Explosif, on en vient même à s'inquiéter pour le héros lui-même.
Le film se déroule en 1891 où une série d'attentats à travers le monde crée des tensions entre pays. Les groupes anarchistes sont soupçonnés d'en être les auteurs mais Sherlock Holmes y voit plutôt la marque du professeur Moriarty. Il est tellement obnubilé par la question qu'il met complètement de côté le fait qu'il soit le témoin du mariage de son ami, le Dr Watson.
L'ambiance et le style sont les mêmes que dans le premier opus : Une enquête menée à un rythme effréné derrière laquelle se cache une menace plus importante. Malgré l'énormité de certaines situations on marche à fond, en grande partie grâce aux deux acteurs principaux qui se révèlent encore plus à l'aise dans cette suite et qui jouent beaucoup sur l'ambiguïté des relations du duo qu'ils incarnent. Voir Sherlock Holmes déguisé en femme perturber le voyage de noces de Watson pour lui sauver la vie, virer sa femme et l'embarquer dans son aventure a quelque chose d'assez réjouissant. Il y a une certaine folie dans ce film qui fait plaisir.
Les décors sont soignés. Que l'on soit à Londres, à Paris ou aux chutes du Reichenbach en Suisse, on y croit. D'ailleurs les connaisseurs de l'oeuvre de Sir Arthur Conan Doyle doivent se douter de ce qu'il se passe dans le film à l'évocation du lieu suisse. C'est en effet là où l'auteur a donné la mort à son personnage alors qu'il se battait avec le professeur Moriarty dans The final problem.
Le casting ne comporte pas non plus de fausses notes. Robert Downey Jr et Jude Law se sont définitivement approprié leurs personnages et Stephen Fry joue un Mycroft Holmes remarquable. Ce qui est aussi appréciable, c'est la présence d'acteurs français (notamment Affif Ben Badra et Thierry Neuvic) pour jouer des personnages français, ce qui est assez rare dans un film hollywoodien pour être signalé. Quant à Jared Harris, il n'a aucun mal à incarner le machiavélique professeur Moriarty.
Sherlock Holmes : A game of shadows est à mes yeux une réussite où certains aspects du scénario peuvent renvoyer à notre propre époque. On parle quand même d'attentats terroristes dont les coupables désignés ne sont que des boucs émissaires.
Le casting ne comporte pas non plus de fausses notes. Robert Downey Jr et Jude Law se sont définitivement approprié leurs personnages et Stephen Fry joue un Mycroft Holmes remarquable. Ce qui est aussi appréciable, c'est la présence d'acteurs français (notamment Affif Ben Badra et Thierry Neuvic) pour jouer des personnages français, ce qui est assez rare dans un film hollywoodien pour être signalé. Quant à Jared Harris, il n'a aucun mal à incarner le machiavélique professeur Moriarty.
Sherlock Holmes : A game of shadows est à mes yeux une réussite où certains aspects du scénario peuvent renvoyer à notre propre époque. On parle quand même d'attentats terroristes dont les coupables désignés ne sont que des boucs émissaires.
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