"Nanar abyssal" pour Studio Ciné Live, "Ennuyeux, inutile et prévisible" pour Mad Movies, la presse n'est pas tendre avec la véritable première production de la mythique HAMMER FILMS récemment ressuscitée. "The resident" d'un certain Antti Jokinen dont c'est le premier film ne mérite pourtant pas toutes les mauvaises critiques qu'on peut lire à son sujet.
Le point fort réside (ah! ah!) dans la mise en scène. La quasi totalité de l'histoire se déroule dans des décors intérieurs qui sont plutôt bien exploités, principalement l'appartement de la locataire à la fois charmant et intrigant. La base de l'intrigue en elle-même est plutôt intéressante même si c'est du déjà-vu. Ici, c'est Juliet (Hilary Swank) qui trouve un très bel appartement à louer à un prix défiant toute concurrence et en prime, Max le propriétaire (Jeffrey Dean Morgan) a tout pour la séduire. Rapidement, elle se sent de moins en moins seule dans son grand appartement...
On a là les éléments de base pour un sympathique thriller de série B. Malheureusement, à la moitié du métrage, l'identité de l'individu qui la surveille est révélée grossièrement tuant tout suspense. Pourtant, il n'y avait pas 36 possibilités, c'était soit l'ex de Juliet (Lee Pace), le propriétaire ou son grand-père qui vit dans l'immeuble (Christopher Lee toujours aussi charismatique). En même temps, le film ne laissait pas une très grande place au doute.
Il ne reste plus au spectateur qu'à attendre bien tranquillement la fin en ayant de plus en plus le sentiment puis la certitude d'assister à un ersatz de "Psycho" (Psychose) pas désagréable en soi mais sans surprise.
On a là les éléments de base pour un sympathique thriller de série B. Malheureusement, à la moitié du métrage, l'identité de l'individu qui la surveille est révélée grossièrement tuant tout suspense. Pourtant, il n'y avait pas 36 possibilités, c'était soit l'ex de Juliet (Lee Pace), le propriétaire ou son grand-père qui vit dans l'immeuble (Christopher Lee toujours aussi charismatique). En même temps, le film ne laissait pas une très grande place au doute.
Il ne reste plus au spectateur qu'à attendre bien tranquillement la fin en ayant de plus en plus le sentiment puis la certitude d'assister à un ersatz de "Psycho" (Psychose) pas désagréable en soi mais sans surprise.
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