Accéder au contenu principal

Rogue One : a star wars story (2016) - Gareth Edwards


A l'annonce du sujet de Rogue One : a star wars story, je me suis dit que les producteurs visaient les niches dans l'univers créé par George Lucas et que cela ne pouvait pas donner une histoire aussi très intéressante. Doit-on réellement imposer au spectateur le récit du groupe qui a réussi à voler les plans de l’Étoile Noire qui permettra sa destruction dans Star wars : episode IV - a new hope au détriment de l'imagination de chacun ? En effet, le résultat qu'avait fourni George Lucas à propos de la guerre des clones et de la chute de la république dans un empire totalitaire était loin d'être satisfaisant.

Les premiers avis sur ce Rogue One ont commencé à paraitre, ils étaient positifs ; et sur la durée, la tendance s'est confirmée. Je suis donc allé le voir. Je ne m'attendais qu'à une histoire parallèle sans véritable connexion avec la trame centrale de Star wars telles que je pouvais les rédiger et les jouer pour le jeu de rôles qui m'a occupé de nombreuses soirées, il y a vingt ans et même plus.

Or, le film de Gareth Edwards s'inscrit parfaitement dans la mythologie Star wars, la respecte et même l'enrichit. En effet, tout en étant parfaitement raccord visuellement avec les premiers films, il se permet de faire intervenir des personnages secondaires et principaux : Mon Mothma, Grand Moff Tarkin, R2-D2, C3PO, Darth Vader,la princesse Leia, etc. Il est évident que le visage de Carrie Fisher a été composé numériquement mais quel plaisir de la voir apparaitre dans les dernières minutes du long métrage, ouvrant ainsi la voie au début de A new hope.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P...

Quantum of solace (2008) - Marc Forster

SPECTRE établissant un lien entre tous les Bond de Daniel Craig, j'espérais revoir à la hausse Quantum of solace , ce dernier étant désormais intégré au sein d'une intrigue plus large. En effet, après la réussite Casino Royale , le deuxième Craig fut une grosse déception ; et l'est malheureusement resté après un récent nouveau visionnage en Blu-ray. Le fond de l'histoire, d'une simplicité enfantine, repose en fait sur un scénario mal fichu qu'un montage à la hache n'aide pas le spectateur à se sentir émotionnellement impliqué. Pourtant, nous sommes face à un 007 perturbé par la mort de Vesper Lynd et dont il entend venger la mort en remontant jusqu'aux véritables responsables. De la poursuite qui ouvre le film au combat de 007 contre Dominic Greene (un Mathieu Amalric qui pousse de ridicules cris stridents en tentant de tuer l'espion britannique avec une hache) à la fin du film, rien ne fonctionne véritablement sauf peut-être le passage...

Malevil (1981) - Christian de Chalonge

Dans mon enfance, il y a quelques films qui m'ont marqué mais pour chacun d'entre eux ne me restait qu'une image : un être amphibie nageant au fond d'un lac ( The creature from the black lagoon ), une femme habillée en cow-boy face à des hommes menaçants ( Johnny Guitar ), un homme qui retire un masque pour révéler un visage de femme qui rit en regardant des voitures s'éloigner de son manoir ( Murder by death ), une communauté vivant dans les catacombes de Paris ( Les gaspards )  et enfin un décor apocalyptique où tentent de survivre une poignée de personnes ( Malevil ). Ces long-métrages étant loin de bénéficier d'une diffusion télé annuelle, les occasions de les revoir furent nulles et leur souvenir se perdit dans les tréfonds de ma mémoire pour se résumer à ces quelques images. Pourquoi ceux-là ? Leur originalité propre a dû marquer mon imaginaire. Avec l'apparition du dvd et constatant la sortie de titres rares et oubliés, ces films remontèrent à la...