Predator 2, sorti en 1990, se déroule dans un futur proche, en 1997... le passé par rapport à aujourd'hui. Il est assez amusant de constater la vision de la proche évolution de la société qu'avaient les scénaristes et les producteurs.
Los Angeles est en proie à une violence extrême. Sur fond de trafic de drogue, des gangs de colombiens et de jamaïcains se livrent une guerre sans merci aux moyens d'armes de guerre et la police est débordée. Dans le même temps, il faut supporter une vague de chaleur extrême qui n'aide pas à l'apaisement des esprits ; et c'est le moment que choisit un nouvel extraterrestre pour faire de la cité son nouveau terrain de chasse. Ses proies ? L'équipe du lieutenant Michael Harrigan (Danny Glover) et les membres des différents gangs de Los Angeles.
Après la jungle naturelle du premier film, place à la jungle urbaine et ses dangers. D'un esprit plus série B que le film de John McTiernan, Stephen Hopkins mise principalement sur l'action et la violence. Parfois, un trait d'humour vient apaiser la tension. Le Predator lançant "You want a candy" avant de tuer des policiers dans un métro me fera toujours rire.
Après la jungle naturelle du premier film, place à la jungle urbaine et ses dangers. D'un esprit plus série B que le film de John McTiernan, Stephen Hopkins mise principalement sur l'action et la violence. Parfois, un trait d'humour vient apaiser la tension. Le Predator lançant "You want a candy" avant de tuer des policiers dans un métro me fera toujours rire.
J'aime beaucoup le final à l'intérieur du vaisseau des predators et le fait qu'on le découvre en même temps que Harrigan. On se rend compte que les chasseurs emportent des trophées de leurs chasses à travers les planètes de l'univers, les cranes des créatures ciblées.
Plus de vingt-cinq après, Predator 2 reste efficace. A l'époque, ces films allaient à l'essentiel et n'empruntaient pas des voies détournées afin de donner un semblant de consistance à un sujet qui n'en demande aucunement. Je reste convaincu que, d'une façon générale, ce type de production était bien plus efficace et divertissant dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix. Il existait une naïveté bienvenue et agréable qui a aujourd'hui disparue. A partir des années deux-mille, et avec le gonflement des budgets, il s'est pris de préoccupations scénaristiques inutiles.
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