Le classique des classiques du western américain, The magnificent seven, se voit greffé d'un remake qui sort prochainement. C'est une fois de plus l'occasion de mettre le DVD dans le lecteur et vivre à nouveau cette histoire de cowboys venant en aide à des paysans mexicains qui subissent le pillage régulier d'une bande de bandits dirigés par le terrible Calvera (Eli Wallach).
Il y avait bien une dizaine d'années que je n'avais pas revu le film de John Sturges et cette séance fut un vrai plaisir. Nous sommes avant la vague des westerns italiens et du cynisme qui caractérise la plupart de ses productions. Dans The magnificent seven, les héros sont valeureux et surtout motivés par la défense des plus faibles. Les mercenaires acceptent d'aider les fermiers pendant plusieurs semaines contre vingt malheureux dollars. De plus, sur place, ils se montreront toujours bienveillants envers eux et leurs familles. Ce western est la manifestation éclatante de l'adage "l'union fait la force", là où l'individualisme prime souvent dans les exemples transalpins.
Les mercenaires savent aussi faire preuve d'humilité et de critique quant à leur statut. On peut entendre Bernardo O'Reilly (Charles Bronson) sermonner des gamins qui venaient d'affirmer que leur pères étaient des lâches par rapport à eux. Il leur fait savoir qu'il faut beaucoup de courage pour élever des enfants et travailler comme ils le font afin qu'ils ne manquent de rien. Le genre de propos que l'on n'entend plus, ou très rarement, dans la bouche des héros actuels. Un peu de rappels sur ce genre de valeurs ne peut pas faire de mal.
Le casting des sept hommes est excellent et réunit des acteurs charismatiques qui, pour la plupart, deviendront des stars ou laisseront leur empreinte dans des œuvres populaires. Yul Brynner et Steve McQueen bien sûr mais aussi James Coburn, Robert Vaughn, etc. Chaque personnage est plus ou moins caractérisé par son style, ses qualités et ses défauts, chacun existe donc malgré l'indéniable présence charismatique de Yul Brynner. En VO, la gravité de sa voix est assez remarquable.
Bien sûr, parmi les héros, nous avons le petit jeune plein de fougue, Chico (Horst Buchholz) dont la motivation première est de gagner son statut de héros auprès de ses compagnons d'armes mais aussi auprès de Petra, une jolie villageoise jouée par Rosenda Monteros. L'amour sera plus fort car, à la voie des armes, il préfèrera mener une vie de paysan auprès de celle-ci.
Malgré ses bientôt soixante années d'existence, le montage du film est toujours bien vivant. Il n'y a quasiment aucun temps mort à signaler pendant les deux heures que dure The magnificent seven. Il est toujours ce classique indémodable.
Note de fin : inspiré du film d'Akira Kurosawa Shichinin no samurai (Les sept samouraïs), la seule fois où j'ai tenté de le regarder, je me suis endormi, tellement je m'ennuyais. C'était il y a longtemps et mon approche du cinéma n'était pas tout à fait la même. Il faudra bien que je glisse à nouveau le DVD dans le lecteur, un jour ou l'autre.
Les mercenaires savent aussi faire preuve d'humilité et de critique quant à leur statut. On peut entendre Bernardo O'Reilly (Charles Bronson) sermonner des gamins qui venaient d'affirmer que leur pères étaient des lâches par rapport à eux. Il leur fait savoir qu'il faut beaucoup de courage pour élever des enfants et travailler comme ils le font afin qu'ils ne manquent de rien. Le genre de propos que l'on n'entend plus, ou très rarement, dans la bouche des héros actuels. Un peu de rappels sur ce genre de valeurs ne peut pas faire de mal.
Le casting des sept hommes est excellent et réunit des acteurs charismatiques qui, pour la plupart, deviendront des stars ou laisseront leur empreinte dans des œuvres populaires. Yul Brynner et Steve McQueen bien sûr mais aussi James Coburn, Robert Vaughn, etc. Chaque personnage est plus ou moins caractérisé par son style, ses qualités et ses défauts, chacun existe donc malgré l'indéniable présence charismatique de Yul Brynner. En VO, la gravité de sa voix est assez remarquable.
Bien sûr, parmi les héros, nous avons le petit jeune plein de fougue, Chico (Horst Buchholz) dont la motivation première est de gagner son statut de héros auprès de ses compagnons d'armes mais aussi auprès de Petra, une jolie villageoise jouée par Rosenda Monteros. L'amour sera plus fort car, à la voie des armes, il préfèrera mener une vie de paysan auprès de celle-ci.
Malgré ses bientôt soixante années d'existence, le montage du film est toujours bien vivant. Il n'y a quasiment aucun temps mort à signaler pendant les deux heures que dure The magnificent seven. Il est toujours ce classique indémodable.
Note de fin : inspiré du film d'Akira Kurosawa Shichinin no samurai (Les sept samouraïs), la seule fois où j'ai tenté de le regarder, je me suis endormi, tellement je m'ennuyais. C'était il y a longtemps et mon approche du cinéma n'était pas tout à fait la même. Il faudra bien que je glisse à nouveau le DVD dans le lecteur, un jour ou l'autre.
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