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Return of the seven (1966) - Burt Kennedy


Que The magnificent seven soit adapté d'un long métrage japonais est un fait assez connu. Ce qui l'est moins est que le film de John Sturges a fait l'objet de trois suites. En ce qui me concerne, j'ai découvert leur existence lors de leur diffusion en après-midi en période de Noël, il y a bien vingt-cinq ans. De quoi meubler les vacances de fin d'années à bon prix.

Parler du retour des sept mercenaires est exagéré tant plusieurs des personnages en question sont morts dans le film original et seul Yul Brynner a accepté de reprendre son rôle, celui de Chris, le chef de la bande. Steve McQueen a laissé la place à Robert Fuller pour jouer Vin et Chico n'a plus les traits de Horst Buchholz mais d'un certain Juliàn Mateos ; et bien sûr, John Sturges n'est plus aux commandes.

Les hommes du village où Chico est resté à la fin du précédent film sont enlevés par des bandits pour les obliger à reconstruire un pueblo en ruines. Pour voler à leur secours, Chris reconstitue une équipe de mercenaires.

Il ne faut pas s'attendre à des miracles, tout est assez téléphoné. Dans sa forme, le recrutement des cowboys est réduit au minimum et les acteurs n'ont pas le charisme du casting original. Même Yul Brynner se fait raide comme un piquet. En outre, un bon paquet de dialogues pas très intéressants n'existent que pour meubler vers une conclusion dont l'issue est courue d'avance.

La mise en scène n'est pas mauvaise, elle met régulièrement en valeur les héros du film mais Burt Kennedy n'est pas John Sturges. Ce qu'il fait n'a pas le même éclat. De plus, les décors de studio sont souvent trop repérables.

Bref, Return of the seven n'est qu'un produit de consommation qui entend profiter de l'aura d'un célèbre western.

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