En 2004, quand j'ai entendu parler de l'arrivée d'un remake de Zombie, le célèbre film d'horreur de George A Romero, ma réaction fut d'abord d'être sceptique. Curieux malgré tout, je m'étais rendu au cinéma pour le voir et étonnamment, la version de Zack Snyder m'avait semblé assez bonne. Comme je m'y attendais, exit la critique de la société de consommation sous-entendu dans le film original mais le remake ne lésinant pas sur les effets sanglants et les scènes de tension et d'angoisse, je pouvais très bien m'en satisfaire. J'avais vu ce que j'étais venu chercher : des individus luttant pour leur survie dans un monde soudainement rempli de morts vivants. Sans pouvoir en expliquer les raisons, j'adore ce thème.
J'ai eu récemment envie de regarder à nouveau le DVD (peut-être est ce dû à ma lecture des comics Walking dead), en version intégrale du film bien évidemment, c'est-à-dire avec plus de gore et de zombies que dans la version cinéma. Qu'en est-il de Dawn of the dead, douze ans après sa sortie initiale ? Dans mon souvenir, c'était encore plus sanglant. Une petite déception de ce côté là donc mais graphiquement, il tient toujours la route et le rythme ne mollit jamais. Nous n'étions pas encore dans cette mode où la durée d'un film de fiction doit nécessairement avoisiner les deux heures et demi et plus.
En 2004, j'étais partagé sur l'idée de faire courir morts vivants. Cette fois, elle ne m'a pas du tout posé de problème. Elle constitue même un atout de tension supplémentaire. Les survivants doivent courir pour leur échapper, et vite !
Bien que se déroulant comme Zombie dans un centre commercial, aucun des personnages d'origine n'a été gardé et seules quelques allusions viennent rappeler le film de Romero, ce qui atténue considérablement le fait de se savoir en présence de quelque chose qui a déjà été fait. D'ailleurs, c'est presque à se demander pourquoi la filiation a été mise en avant. Ne soyons pas dupe cependant, l'intérêt est publicitaire. Risqué (tant Zombie est depuis longtemps une référence du cinéma gore) mais publicitaire. On remarquera cependant, dans un court rôle de shérif, Tom Savini, le responsable des maquillages et des effets sanglants du long métrage original.
La fin du film de Snyder est tout autant désespérée que celui de Romero. Fuyant le centre commercial à bord d'un hélicoptère dans Zombie, le visage des survivants trahissait leur pensée. Aucune illusion ne se lisait quant à la longévité de leur survie. Dans la version de Snyder, après avoir navigué à bord d'un voilier, ils atteignent une île... remplie de morts vivants.
Bien que se déroulant comme Zombie dans un centre commercial, aucun des personnages d'origine n'a été gardé et seules quelques allusions viennent rappeler le film de Romero, ce qui atténue considérablement le fait de se savoir en présence de quelque chose qui a déjà été fait. D'ailleurs, c'est presque à se demander pourquoi la filiation a été mise en avant. Ne soyons pas dupe cependant, l'intérêt est publicitaire. Risqué (tant Zombie est depuis longtemps une référence du cinéma gore) mais publicitaire. On remarquera cependant, dans un court rôle de shérif, Tom Savini, le responsable des maquillages et des effets sanglants du long métrage original.
La fin du film de Snyder est tout autant désespérée que celui de Romero. Fuyant le centre commercial à bord d'un hélicoptère dans Zombie, le visage des survivants trahissait leur pensée. Aucune illusion ne se lisait quant à la longévité de leur survie. Dans la version de Snyder, après avoir navigué à bord d'un voilier, ils atteignent une île... remplie de morts vivants.
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