Accéder au contenu principal

Walking dead - 18. Lucille...

Lucille est le nom que Negan a donné à sa batte de base ball, celle-là même avec laquelle il a massacré Glenn dans le précédent numéro.

Negan s'impose à Rick qui semble avoir capitulé face à la menace qu'il représente. Ainsi, Negan vient se servir allègrement dans leurs biens. Parallèlement, Carl profite d'échapper à la surveillance de son père pour se cacher, armé d'une mitrailleuse, dans un véhicule du groupe de Negan.

Alors qu'on aurait pu s'attendre à des développements similaires à ceux qui ont eu cours face au gouverneur et ses hommes, Negan, malgré ses agissements de psychopathe fera preuve de modération alors que Carl causera la mort de quelques-uns de ses compagnons. En fait, Rick a compris que suivre les règles de Negan était la meilleure façon de survivre... pour le moment.

Alors que je m'attendais à un développement similaire à la période qui a opposé le groupe de Rick à celui du gouverneur, la direction qui semble cette fois prise est différente. Le nouvel ennemi apparait moins disposé à entrer dans un conflit frontal.

A côté de cela, Rick se rapproche d'un autre groupe visiblement moins agressif que celui de Negan, dirigé par un homme qui se fait appeler roi Ézéchiel et qui a bien l'intention de se débarrasser de Negan.

Un volume intéressant même si je regrette un peu la tendance que je pressentais depuis plusieurs numéros : les zombies sont de plus en plus secondaires, et j'aime les histoires où des survivants se démènent pour échapper à leur voracité. Je crois que je vais me faire un petit Romero en DVD d'ici peu.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P...

Shaken and stirred : The David Arnold James Bond project (1997) - David Arnold

Le titre de l'album est un clin d’œil à "Shaken not stirred", la formule de James Bond à chaque commande de Vodka Martini. Les thèmes bondiens sont passés à la moulinette sous la direction du compositeur David Arnold. Celui-ci a confectionné les bandes originales de  Tomorrow never dies , The world is not enough , Die another day et Casino Royale . Il a apporté à ces films un son électronique moderne et dynamique pour revenir à une partition plus classique sur le dernier, changement d'acteur et de direction. Shaken and stirred : The David Arnold James Bond project est un album conceptuel de reprises de titres bondiens avec des artistes de musique rock et électronique. Un très bon disque en phase avec son époque et ce qu'il se faisait il y a vingt ans. Aujourd'hui, il est encore parfaitement écoutable et bouillonne toujours d'énergie. Son point fort est toujours, à mon avis, la revisite de On her Majesty's secret service de Propellerhe...

Duel at diablo (1966) - Ralph Nelson

Au mois d'août de l'année dernière, je me réjouissais d'avoir enfin pu découvrir Soldier blue , un western de 1970 mis en scène par Ralph Nelson , grâce à  sa récente sortie en DVD. 25 ans que j'en entendais parler, quasiment toujours de façon positive et je ne l'avais jamais vu. En revanche, je connaissais Duel at diablo  du même metteur en scène avec James Garner  et Sidney Poitier  dont le dvd date déjà de 2004. Impossible de l'oublier, c'est le premier film que j'ai enregistré en 1986 avec le premier magnétoscope de la maison. Il est intéressant de constater qu'avant même  Soldier blue , Ralph Nelson avait déjà abordé des thèmes similaires, à commencer par celui du sort des indiens d'Amérique au XIXème siècle. L'histoire est celle d'un détachement de cavalerie qui se rend à Fort Concho sous le commandement de l'ambitieux lieutenant Scotty McAllister ( Bill Travers ). Se joignent au convoi Toller (Sidney Poitier)  dont un co...