Fabien Nury et Sylvain Vallée poursuivent la narration de l'histoire de Joseph Joanovici sous l'occupation allemande avec ce troisième tome de leur série Il était une fois en France. Le ferrailleur se doute bien que les allemands partiront un jour ou l'autre et que tôt ou tard viendra l'heure des règlements de compte. Il sait que ses activités avec les nazis risquent de lui causer quelques ennuis. Il s'intéresse alors à la résistance et entreprend de se rapprocher du réseau Honneur et police. Entreprendre est le mot juste. A sa maîtresse, il parle "d'investir dans la résistance" grâce à l'argent qu'il a accumulé en collaborant avec l'occupant. Il n'est en rien épris de valeurs le poussant à lutter contre les nazis, il s'agit surtout pour lui de blanchir son argent et de sauver sa peau lorsque le vent aura tourné.
A nouveau, les auteurs parviennent à illustrer les ambivalences de Joseph Joanovici qui, plus que jamais, se met à jouer sur les deux tableaux de cette période de l'histoire française. A la fois collaborateur et résistant pour toujours avoir un coup d'avance, il devient franchement antipathique à force de compromissions, de trahisons et de manipulations. Tout ce qui l'intéresse, c'est sa propre personne.
Si l'on est toujours dans une biographie romancée de ce triste personnage, le tome 3 plonge bel et bien le lecteur dans ce Paris occupé fidèlement retranscrit où résistants et nazis jouent au chat et à la souris, les officiers allemands se divertissent dans des soirées de débauche pendant que des résistants se font éliminer sur dénonciation. On peut même voir des gens qui espèrent sauver leur vie en pensant rejoindre un réseau de passeurs alors que c'est le docteur Petiot qui leur ouvre la porte. Glaçant.
Intense, noir et violent, le 3ème opus est tout aussi brillant que les deux précédents. La maîtrise du récit et la qualité des dessins m'impressionnent toujours.
A nouveau, les auteurs parviennent à illustrer les ambivalences de Joseph Joanovici qui, plus que jamais, se met à jouer sur les deux tableaux de cette période de l'histoire française. A la fois collaborateur et résistant pour toujours avoir un coup d'avance, il devient franchement antipathique à force de compromissions, de trahisons et de manipulations. Tout ce qui l'intéresse, c'est sa propre personne.
Si l'on est toujours dans une biographie romancée de ce triste personnage, le tome 3 plonge bel et bien le lecteur dans ce Paris occupé fidèlement retranscrit où résistants et nazis jouent au chat et à la souris, les officiers allemands se divertissent dans des soirées de débauche pendant que des résistants se font éliminer sur dénonciation. On peut même voir des gens qui espèrent sauver leur vie en pensant rejoindre un réseau de passeurs alors que c'est le docteur Petiot qui leur ouvre la porte. Glaçant.
Intense, noir et violent, le 3ème opus est tout aussi brillant que les deux précédents. La maîtrise du récit et la qualité des dessins m'impressionnent toujours.
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