J'aime bien Albert Dupontel. Je l'ai déjà dit dans mon article sur Le convoyeur, je le considère comme l'un des meilleurs acteurs-réalisateurs français actuels. Ainsi, je ne pouvais pas passer à côté de 9 mois ferme dont il a écrit le scénario, où il assure la mise en scène et dans laquelle il partage la tête d'affiche avec Sandrine Kiberlain.
Ariane Felder (Sandrine Kiberlain) est juge d'instruction. Célibataire endurcie, elle ne vit que par et pour son travail et est promise aux plus hautes fonctions de la magistrature. Lors du réveillon de fin d'année, elle est encore dans son bureau au milieu de ses dossiers alors que ses collègues font la fête dans l'enceinte du tribunal. Ceux-ci viennent la chercher et parviennent tant bien que mal à la convaincre de les rejoindre. Elle finit par se lâcher et se prend une cuite phénoménale dont elle n'aura aucun souvenir le lendemain. Six mois plus tard, elle apprend qu'elle est enceinte de six mois et à peu près deux semaines, ce qui fait remonter la conception du bébé à cette nuit de beuverie. Après quelques recherches de paternité, elle apprend que le père est un certain Bob Nolan (Albert Dupontel), cambrioleur multirécidiviste incarcéré récemment car accusé d'avoir coupé les quatre membres et mangé les yeux du propriétaire de la maison dans laquelle il s'était introduit pour percer le coffre. Il est surnommé par les médias le "globophage". Comment tout cela a t-il été possible? Évidemment, pour Ariane Felder, c'est le drame absolu.
On retrouve dans 9 mois ferme l'univers déjanté d'Albert Dupontel, son humour moqueur et corrosif, son goût pour les situations burlesques, presque improbables et même parfois assez trash. Cette fois, c'est l'univers de la justice qui fait l'objet de sa mordante ironie et il n'a rien perdu de sa verve depuis Bernie, sa première réalisation. Il s'est même bonifié avec le temps dans sa façon de filmer et fait preuve d'une sincère sensibilité dans sa façon d'illustrer certains moments.
En dehors du couple formé par Albert Dupontel et Sandrine Kiberlain, le cinéaste acteur a offert, comme il l'a fait dans ses précédents films, des seconds rôles très marquants à commencer par celui de Maître Trolos (Nicolas Marié, absolument génial), un avocat bègue adepte des effets de manche mais au discours complètement creux. En vérité, Dupontel est l'un de ces scénaristes qui offrent des seconds rôles de premier rang, une véritable aubaine pour les acteurs qui les interprètent et le plaisir qu'ils ont à les jouer est évident.
Après Bernie, Le créateur, Enfermés dehors et Le vilain, Albert Dupontel a une fois de plus livré un film original à des kilomètres de ce que nous livre la comédie française depuis de trop nombreuses années, engoncée qu'elle est dans ses facilités et la paresse de ses histoires.
Chaque film d'Albert Dupontel est une vraie bouffée d'oxygène.
On retrouve dans 9 mois ferme l'univers déjanté d'Albert Dupontel, son humour moqueur et corrosif, son goût pour les situations burlesques, presque improbables et même parfois assez trash. Cette fois, c'est l'univers de la justice qui fait l'objet de sa mordante ironie et il n'a rien perdu de sa verve depuis Bernie, sa première réalisation. Il s'est même bonifié avec le temps dans sa façon de filmer et fait preuve d'une sincère sensibilité dans sa façon d'illustrer certains moments.
En dehors du couple formé par Albert Dupontel et Sandrine Kiberlain, le cinéaste acteur a offert, comme il l'a fait dans ses précédents films, des seconds rôles très marquants à commencer par celui de Maître Trolos (Nicolas Marié, absolument génial), un avocat bègue adepte des effets de manche mais au discours complètement creux. En vérité, Dupontel est l'un de ces scénaristes qui offrent des seconds rôles de premier rang, une véritable aubaine pour les acteurs qui les interprètent et le plaisir qu'ils ont à les jouer est évident.
Après Bernie, Le créateur, Enfermés dehors et Le vilain, Albert Dupontel a une fois de plus livré un film original à des kilomètres de ce que nous livre la comédie française depuis de trop nombreuses années, engoncée qu'elle est dans ses facilités et la paresse de ses histoires.
Chaque film d'Albert Dupontel est une vraie bouffée d'oxygène.
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