J'avais rédigé un article l'été dernier sur Les bronzés, je ne pouvais donc pas passer à côté d'un sujet sur sa suite qui se déroule en période hivernale.
Les bronzés font du ski reprend la plupart des personnages qu'ils placent dans un autre contexte de vacances, celui des sports d'hiver. Les Morin (Gérard Jugnot et Josiane Balasko) sont des nouveaux bourgeois odieux avec les autres, Jérôme (Christian Clavier) est un médecin arriviste et prétentieux tandis que Gigi (Marie-Anne Chazel), sa femme tient un restaurant qui fonctionne tellement bien qu'elle peut se permettre de mettre à la porte les clients mécontents. Jean-Claude Dusse (Michel Blanc) cherche toujours à conclure, Popeye (Thierry Lhermitte) n'est plus le séducteur assuré qu'il était et doit supporter le fait que sa femme le trompe avec son cousin alors qu'il travaille dans sa boutique de location de matériel de ski. Enfin, Christiane (Dominique Lavanant) a trouvé l'amour, comme elle dit, en la personne de Marius (Maurice Chevit), un homme marié beaucoup plus âgé qu'elle.
Si le premier film prenait plus l'allure d'une succession de sketchs qu'un film avec une véritable écriture scénaristique, le deuxième semble plus homogène. Bien sûr, l'arrivée des personnages, l'achat du matériel de ski, les retrouvailles et quelques autres moments liés à l'activité dans la station donnent l'occasion à des situations et dialogues dont le seul but est de faire rire mais la sortie en hors piste qui occupe la deuxième partie permet de lier l'ensemble.
Les bronzés font du ski est mieux écrit et mieux mis en scène, les personnages sont mieux définis et prennent un peu plus de consistance surtout grâce aux dialogues ; et le film est surtout connu pour ceux-ci. Comme pour Le père Noël est une ordure qui suivra trois ans plus tard, ils sont constamment drôles même s'ils sont le reflet de l'égoïsme et des mesquineries de monsieur tout le monde avec une justesse dans la férocité qui m'a toujours surpris.
Finalement, et peu importe le contexte, les personnages nous renvoient à nos propres travers avec lesquels ils s'amusent et c'est très certainement pour cette raison que le film connait toujours les faveurs du public.
Finalement, et peu importe le contexte, les personnages nous renvoient à nos propres travers avec lesquels ils s'amusent et c'est très certainement pour cette raison que le film connait toujours les faveurs du public.
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