C'est une erreur de "clic" à la commande du livre sur internet qui nous a envoyé la version audio de Un avion sans elle plutôt que la version papier. Après tout, pourquoi pas? "On verra", nous sommes-nous dit, Stéphanie et moi. C'est aussi l'occasion de suivre l'histoire ensemble ; et la plupart des avis concernant la "lecture auditive" semble positive.
La première impression est que la lecture du texte par François Hatt, comédien de son état, est agréable, et en fonction de ce qu'il lit, l'intonation ajustée. Il faut cependant se concentrer un peu plus, surtout au début, car les mots n'étant pas visuellement lus, il faut les imprimer dans sa tête par un autre moyen, par d'autres cheminements dans le cerveau, j'imagine. Je ne comprends donc pas comment certaines personnes peuvent écouter des livres audio en préparant à manger ou même en conduisant.
Bien sûr, l'expérience s'approche de l'écoute d'une émission radiophonique telle 2000 ans d'histoire mais la différence est qu'une émission radiophonique clôt son récit en un épisode alors qu'un livre audio s'étale sur plusieurs chapitres. Un avion sans elle compte plus de vingt heures de lecture.
De plus, une émission radiophonique est généralement accompagnée d'un fond musical et de bruitages permettant d'interpeller l'auditeur sur des points précis, alors qu'ici, mises à part quelques notes jouées en début de chaque section, aucune musique, aucun bruit, juste la voix du comédien qui lit. Trois ou quatre chapitres furent nécessaires pour s'accoutumer à l'exercice.
La voix de François Hatt, justement, celle-ci est plutôt agréable à écouter. En fonction de ce qu'il lit, il sait changer le timbre de sa voix et il fut, dès lors, très facile de repérer qui s'exprimait dans les dialogues.
Mises à part ces considérations sur la façon dont le livre a été lu, qu'en est-il de Un avion sans elle?
A l'image de Gravé dans le sable, on retrouve ce thème qui semble cher à l'auteur, celui des destins croisés qu'un événement exceptionnel vient déclencher. Dans le livre précité, il s'agissait du débarquement de Normandie, ici, c'est le crash d'un avion de ligne.
L'avion de ligne Istanbul-Paris s'écrase dans le Jura. Miraculeusement, un bébé survit. Deux familles, l'une riche, l'autre pauvre, se disputent la parenté. Toute l'histoire repose donc sur cette question : A quelle famille appartient le bébé ? Un détective privé au nom improbable, Crédule Grand-Duc, semble avoir découvert la vérité et Michel Bussi entretient le suspense à travers des extraits du journal de bord de ce personnage, qu'il parsème au fil des chapitres.
Peut-être est-ce dû à cette première "lecture audio" mais j'ai parfois eu l'impression que Michel Bussi se répétait parfois, en allongeant artificiellement le suspense, un peu comme s'il était payé à la ligne, alors que ce n'est évidemment pas le cas ; puis le suspense s'amplifie et s'accélère dans le dernier tiers, de plus en plus intrigant.
Pourtant, l'explication définitive m'a un peu laissé sur ma faim, je dirais même qu'elle est un peu facile. Impeccablement cohérente mais un peu facile.
De plus, une émission radiophonique est généralement accompagnée d'un fond musical et de bruitages permettant d'interpeller l'auditeur sur des points précis, alors qu'ici, mises à part quelques notes jouées en début de chaque section, aucune musique, aucun bruit, juste la voix du comédien qui lit. Trois ou quatre chapitres furent nécessaires pour s'accoutumer à l'exercice.
La voix de François Hatt, justement, celle-ci est plutôt agréable à écouter. En fonction de ce qu'il lit, il sait changer le timbre de sa voix et il fut, dès lors, très facile de repérer qui s'exprimait dans les dialogues.
Mises à part ces considérations sur la façon dont le livre a été lu, qu'en est-il de Un avion sans elle?
A l'image de Gravé dans le sable, on retrouve ce thème qui semble cher à l'auteur, celui des destins croisés qu'un événement exceptionnel vient déclencher. Dans le livre précité, il s'agissait du débarquement de Normandie, ici, c'est le crash d'un avion de ligne.
L'avion de ligne Istanbul-Paris s'écrase dans le Jura. Miraculeusement, un bébé survit. Deux familles, l'une riche, l'autre pauvre, se disputent la parenté. Toute l'histoire repose donc sur cette question : A quelle famille appartient le bébé ? Un détective privé au nom improbable, Crédule Grand-Duc, semble avoir découvert la vérité et Michel Bussi entretient le suspense à travers des extraits du journal de bord de ce personnage, qu'il parsème au fil des chapitres.
Peut-être est-ce dû à cette première "lecture audio" mais j'ai parfois eu l'impression que Michel Bussi se répétait parfois, en allongeant artificiellement le suspense, un peu comme s'il était payé à la ligne, alors que ce n'est évidemment pas le cas ; puis le suspense s'amplifie et s'accélère dans le dernier tiers, de plus en plus intrigant.
Pourtant, l'explication définitive m'a un peu laissé sur ma faim, je dirais même qu'elle est un peu facile. Impeccablement cohérente mais un peu facile.
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