"Il faisait nuit, un peu froid. D'ordinaire, M. Kuolong n'aimait pas attendre. Pourtant, ce soir-là, patienter le rendait presque heureux. Voilà bien longtemps que ce quinquagénaire mince au regard d'adolescent n'avait pas éprouvé cela. Surtout vis-à-vis de quelqu'un.
Au premier étage de sa résidence américaine, devant la baie du salon dominant son immense propriété, il scrutait le ciel. Ce dîner s'annonçait important. Essentiel même. Pour une fois, cela n'aurait rien de professionnel, bien au contraire. Il y voyait cependant davantage d'enjeux que lors de ses récentes prises de contrôle de compagnies électroniques. Ce soir, c'était sa part la plus intime qui espérait trouver un écho."
Je pense savoir pourquoi mes parents m'ont offert Le premier miracle de Gilles Legardinier. Il y a quelque chose qui relève de l'imagerie bondienne dans la couverture. Cette femme en tailleur, pistolet à la main et cet homme en costume accoudé à son épaule renvoient à certaines affiches de James Bond.
Au premier étage de sa résidence américaine, devant la baie du salon dominant son immense propriété, il scrutait le ciel. Ce dîner s'annonçait important. Essentiel même. Pour une fois, cela n'aurait rien de professionnel, bien au contraire. Il y voyait cependant davantage d'enjeux que lors de ses récentes prises de contrôle de compagnies électroniques. Ce soir, c'était sa part la plus intime qui espérait trouver un écho."
Je pense savoir pourquoi mes parents m'ont offert Le premier miracle de Gilles Legardinier. Il y a quelque chose qui relève de l'imagerie bondienne dans la couverture. Cette femme en tailleur, pistolet à la main et cet homme en costume accoudé à son épaule renvoient à certaines affiches de James Bond.
Benjamin Horwood est un universitaire qui se voit malgré lui, enrôlé au sein d'un service de renseignement via l'agent Karen Holt, pour enquêter sur une série de vols d'objets anciens à travers le monde.
A James Bond, vient alors se greffer une intrigue se rapprochant des scénarios des Indiana Jones où l'humour tient une place importante, notamment dans les échanges entre les deux personnages principaux souvent moqueurs. Indiana Jones est coutumier des échanges sarcastiques avec les personnages féminins.
La filiation avec le héros de Steven Spielberg se fait de plus en plus évidente au fil des pages et se dévoile nettement quand des connexions avec des événements de la seconde guerre mondiale apparaissent. Personnellement, je n'en ai pas été surpris tant l'histoire se déroule tel un scénario de film d'aventures hollywoodien. Les dernières péripéties sont un mélange assez amusant d'un final d'un 007 et d'un Indiana Jones, un peu comme si Dr No rencontrait Raiders of the lost ark, ce qui m'a beaucoup amusé.
Aussi extravagante qu'est l'histoire, Gilles Legardinier s'appuie sur des faits historiques lointains et proches parfaitement réels, je connaissais d'ailleurs l'un d'eux, et pour appuyer son propos et inviter le lecteur à approfondir l'expérience, il fournit une bibliographie qu'il a utilisée pour écrire Le premier miracle.
Dans une dernière partie, l'auteur s'adresse directement au lecteur, un procédé qui, semble t-il, il a pris l'habitude de faire. Il y dévoile la surprenante origine du papier sur lequel a été imprimé cette première édition du roman et invite à poursuivre l'expérience du livre à travers internet et un code caché entre ses pages permettant d'accéder à des supports documentaires supplémentaires. A chacun de chercher ce code, ne comptez pas sur moi pour le donner ici, il n'est pas très difficile à trouver. Dans cette dernière partie, transparait également toute l'humanité de Gilles Legardinier, ce que j'avais pu ressentir pendant la lecture.
J'ai apprécié lire Le premier miracle. Ce fut agréable, aisé, et les situations s'avèrent suffisamment variées pour se détendre et se divertir pendant les quelques heures que prend sa lecture. Très appréciable.
La filiation avec le héros de Steven Spielberg se fait de plus en plus évidente au fil des pages et se dévoile nettement quand des connexions avec des événements de la seconde guerre mondiale apparaissent. Personnellement, je n'en ai pas été surpris tant l'histoire se déroule tel un scénario de film d'aventures hollywoodien. Les dernières péripéties sont un mélange assez amusant d'un final d'un 007 et d'un Indiana Jones, un peu comme si Dr No rencontrait Raiders of the lost ark, ce qui m'a beaucoup amusé.
Aussi extravagante qu'est l'histoire, Gilles Legardinier s'appuie sur des faits historiques lointains et proches parfaitement réels, je connaissais d'ailleurs l'un d'eux, et pour appuyer son propos et inviter le lecteur à approfondir l'expérience, il fournit une bibliographie qu'il a utilisée pour écrire Le premier miracle.
Dans une dernière partie, l'auteur s'adresse directement au lecteur, un procédé qui, semble t-il, il a pris l'habitude de faire. Il y dévoile la surprenante origine du papier sur lequel a été imprimé cette première édition du roman et invite à poursuivre l'expérience du livre à travers internet et un code caché entre ses pages permettant d'accéder à des supports documentaires supplémentaires. A chacun de chercher ce code, ne comptez pas sur moi pour le donner ici, il n'est pas très difficile à trouver. Dans cette dernière partie, transparait également toute l'humanité de Gilles Legardinier, ce que j'avais pu ressentir pendant la lecture.
J'ai apprécié lire Le premier miracle. Ce fut agréable, aisé, et les situations s'avèrent suffisamment variées pour se détendre et se divertir pendant les quelques heures que prend sa lecture. Très appréciable.
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