Dans le top 3 de mes films favoris, The godfather est en deuxième position. Je l'ai pourtant peu regardé. Il est le genre de long métrage dont il faut maintenir la rareté pour en apprécier la valeur. En rédiger une chronique n'est pas chose aisée tant, avant tout, il se contemple : précision de la mise en scène, intelligence du scénario, talent des acteurs, subtilité de la musique.
Quand est évoqué le premier opus de ce qui deviendra une trilogie, on pense d'abord à Marlon Brando mais c'est pourtant Al Pacino qui domine ; et qui dominera dans les films suivants. The godfather est avant tout le récit de l'ascension du fils d'une famille mafieuse que rien ne prédisposait à en prendre la tête, au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Depuis 1972, le choix du tout jeune Al Pacino pour le rôle de Michael Corleone sonne comme une évidence. Que ce soit dans sa voix, son regard, ses silences, il a en lui l'autorité pour incarner l'héritier du patriarche de la famille Corleone interprété par un Marlon Brando qui s'est volontairement vieilli.
On apprécie également le reste du casting de haut niveau : James Caan, Robert Duvall, Diane Keaton, Talia Shire, etc. Je suis de ceux qui pensent que c'est le metteur en scène qui permet aux acteurs d'être remarquables dans un film et Francis Ford Coppola permet à chacun d'entre eux de se distinguer, jusqu'aux plus petits rôles.
Pour conclure, The godfather est la tragédie d'un homme pris dans le piège de la violence de son histoire familiale et à laquelle il ne peut échapper. Le dernier plan en est la terrible illustration.
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