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Articles

Affichage des articles du août, 2012

Total recall (1990) - Paul Verhoeven

Malgré mon intérêt pour ce genre de film, je n'irai pas voir Total recall  mis en scène par  Len Wiseman  sorti le 15 août dernier. Pourtant, j'aime bien ses deux Underworld , moins son Live free or die hard . Les mauvais avis, au mieux mitigés, ne m'y encouragent pas. Inversement, la sortie de ce remake m'a fortement donné envie de revoir le film original de 1990 avec Arnold Schwarzenegger  et mis en scène par Paul Verhoeven . Adaptation d'une nouvelle de Philip K. Dick  que je n'ai pas lue, We can remember it for you wholesale , le film m'avait déçu à sa sortie surtout parce que je n'avais pas compris grand chose à l'histoire. L'abordant de façon décontracté, je me suis retrouvé face à un film où on ne savait pas si ce que vivait le héros était un rêve ou la réalité et ne m'apercevant pas tout de suite des enjeux de l'intrigue, je me suis retrouvé largué. A cela s'ajoutaient des effets spéciaux pas toujours à la hauteur même po

Treize mois de blog - Les statistiques

25 août, le moment du bilan mensuel. 13 mois d'existence de la maison de Gaspard avec plus de pages vues par rapport au mois précédent. En effet, avec 1305 pages vues, c'est... une page de plus que le mois de juillet ! Voici les articles les plus vus depuis le début. Voici les pays d'origine. Le nombre total de pages vues est de 16815.

Les bronzés (1978) - Patrice Leconte

Vu, revu et re-revu, critiqué ou adulé, commenté, sur-commenté et même analysé,  Les bronzés  est devenu un classique de la comédie française. J'ai eu envie de le revoir avant la fin de la période estivale, période évidemment idéale pour apprécier un tel film. Je ne regarde quasiment plus les films dans le cadre d'une diffusion télévisée et c'est donc en 2006 que j'avais revu le film en DVD avant la sortie du mal aimé  Les bronzés 3 Amis pour la vie . J'avais également revu dans la foulée le deuxième. Je ne suis pas de ceux qui connaissent le film par coeur et qui sont capables de débiter toutes les répliques définies comme cultes sans aucune approximation au cours d'une soirée. " C'est bon, on a compris, si je veux entendre tout ça, je regarderai le film à l'occasion, les acteurs ont quand même un peu plus de talent que toi, Audrey  " (je précise que je ne connais aucune Audrey). Le problème dans ce genre de situation est qu'on ne veu

Skyfall - Affiche personnages et seconde bande-annonce

De nouveaux supports promotionnels en vue de la sortie de Skyfall , le prochain James Bond qui sort le 26 octobre prochain, ont été dévoilés. Comme précédemment , c'est avec plaisir que je publie l'ensemble sur mon blog. Il s'agit d'abord de quatre affiches présentant individuellement quatre personnages du film dont 007 bien évidemment ainsi qu'une cinquième qui les regroupe tous. Graphiquement, ces affiches sont assez classiques et ne se distinguent pas vraiment de ce qu'il s'est fait pour les précédents Craig. Plus intéressante est la nouvelle bande annonce qui existe en plusieurs montages similaires.

Duel at diablo (1966) - Ralph Nelson

Au mois d'août de l'année dernière, je me réjouissais d'avoir enfin pu découvrir Soldier blue , un western de 1970 mis en scène par Ralph Nelson , grâce à  sa récente sortie en DVD. 25 ans que j'en entendais parler, quasiment toujours de façon positive et je ne l'avais jamais vu. En revanche, je connaissais Duel at diablo  du même metteur en scène avec James Garner  et Sidney Poitier  dont le dvd date déjà de 2004. Impossible de l'oublier, c'est le premier film que j'ai enregistré en 1986 avec le premier magnétoscope de la maison. Il est intéressant de constater qu'avant même  Soldier blue , Ralph Nelson avait déjà abordé des thèmes similaires, à commencer par celui du sort des indiens d'Amérique au XIXème siècle. L'histoire est celle d'un détachement de cavalerie qui se rend à Fort Concho sous le commandement de l'ambitieux lieutenant Scotty McAllister ( Bill Travers ). Se joignent au convoi Toller (Sidney Poitier)  dont un co

Que serais-je sans toi ?

Il y a quelques mois, je signalais  la reprise opportuniste et fort déplaisante de Ma liberté  par Chimène Badi mais je me suis aperçu hier qu'il y avait pire en termes de chanteurs opportunistes et sans scrupule. En pleine rénovation complète d'une chambre, en plein bricolage plutôt costaud donc, j'ai failli m'aplatir un doigt avec le marteau lorsque Didier Barbelivien  et Natasha St-Pier  ont entonné... Que serais-je sans toi ?  sur les ondes d'une radio quelconque. Comme pour Ma liberté , il a fallu que j'en sache un peu plus : Comment, ce contre révolutionnaire (son album royaliste Vendée 93 ), ce pro Sarkozyste (soutien de Nicolas Sarkozy en 2007, il a affirmé en 2011 qu'il serait réélu... On connait la suite, n'est pas Elizabeth Teissier qui veut), ce chanteur-compositeur de seconde zone, peut-il reprendre sans honte les textes de Louis Aragon  et la musique de Jean Ferrat  ? Se cherche t-il un semblant d'épaisseur, lui qui n'a su compo

The dark knight rises (2012) - Christopher Nolan

Cet article contient des spoilers importants J'étais impatient de voir le nouveau Batman  qui clôt la trilogie de Christopher Nolan  avec Christian Bale  dans le rôle titre. Les bandes annonces étaient prometteuses et les deux films précédents m'avaient beaucoup plu. J'avais donc hâte d'assister à cette conclusion d'autant plus que Batman version "chevalier noir" fait partie de mes personnages préférés. Je m'imaginais rédiger ma chronique comme j'ai pu le faire pour n'importe quel autre film et notamment comme pour les deux premiers opus,  Batman begins  et The dark knight  mais c'était sans compter avec la tuerie d'Aurora  dans l'Etat du Colorado aux Etats-Unis. 12 personnes y ont trouvé la mort, 59 autres y ont été blessées par un homme qui a fait feu sur le public pendant une séance de The dark knight rises . Evénement tragique qui n'a pas tardé à être récupéré par les médias pour nous sortir à nouveau sans aucune g

Goldfinger (1959) - Ian Fleming

" James Bond, dans la salle d'attente de l'aéroport de Miami, se livrait à des considérations sur la vie et la mort, après avoir avalé deux doubles bourbons. Tuer faisait partie de son métier. La chose ne lui plaisait guère, mais, lorsqu'il y était obligé, il la faisait de son mieux et l'oubliait le plus vite possible. En tant qu'agent secret dont le matricule était précédé du rarissime double 0 (ce qui lui conférait le droit de tuer où et quand il le jugeait bon), il était de son devoir de considérer la mort avec autant de calme qu'un chirurgien. Lorsque cela arrivait, c'est qu'il n'y avait pas d'autre solution à envisager. Les regrets étaient superflus. Bien plus, l'idée de la mort était profondément ancrée en James Bond. " Les considérations sur la mort qui ouvrent Goldfinger et auxquelles se livre James Bond peuvent paraître surprenantes. En réalité, elles correspondent à l'évolution du personnage. Après avoir fait t